Maurice JARRE (1924-2009)
« On pourrait dire que ma vie elle-même a été une longue musique de film. La musique fut ma vie, la musique m’a amené à la vie, et la musique et ce pour quoi on se souviendra de moi, longtemps après mon départ de cette vie. Quand je mourrai, une valse finale se jouera dans ma tête, et je serai seul à l’entendre. »
Triste lundi pour les amoureux de la musique et du cinéma, qui nous annonce le décès de Maurice Jarre. à l’âge de 84 ans. Le compositeur français s’est éteint à Los Angeles, emporté par un cancer. Pour tous ceux qui ont un jour en tête les mélodies de LAWRENCE D’ARABIE et du DOCTEUR JIVAGO, cet hommage sera aussi l’occasion de faire un grand voyage musical au travers d’une carrière riche de plus de 50 années.
Quel meilleur moyen de se souvenir des compositions de Mr. Jarre que d’en écouter quelques-unes au passage ? Regardez plus bas dans le chapitre consacré à sa filmographie – grâce à YouTube, c‘est l‘occasion de se rafraîchir la mémoire. Allumez les enceintes de vos ordinateurs, cliquez sur le bouton « play » et laissez-vous emporter ! Vous verrez même le maestro diriger le Royal Philarmonic Orchestra en 1992, interprétant en hommage les musiques des films de David Lean, auquel il restera pour toujours associé.
Biographie de Maurice Jarre – basée sur les notes trouvées sur les sites ImdB et Wikipédia
Maurice-Alexis Jarre est né à Lyon, le 13 septembre 1924.Au contraire de nombreux musiciens qui ont appris la musique dès leur plus tendre enfance, Maurice Jarre était déjà adolescent quand il a découvert la musique et décida d’en faire son métier. Il devait suivre des études d’ingénieur à la Sorbonne, mais, contre l’avis de son père, il alla au Conservatoire de Paris où il étudia les percussions, la composition et les harmonies. Il y rencontra Joseph Martenot, inventeur des Ondes Martenot, qui fut son professeur, et se spécialisa comme timbalier. Sa rencontre avec Martenot allait sans doute influencer ses futures compositions, puisqu’il utilisa l’appareil de son mentor en plusieurs occasions – notamment dans certains passages musicaux de LAWRENCE D’ARABIE.
Après avoir quitté le Conservatoire, Jarre devint musicien (percussions et Ondes Martenot, toujours) au théâtre de Jean-Louis Barrault. En 1950, Jean Vilar, autre très grand nom de la scène française, demanda à Jarre de composer une musique pour son adaptation de « La Princesse de Hambourg » de Kleist. Ce fut la première musique composée par Jarre. Peu de temps après, Vilar créa le « Théâtre National Populaire » et engagea Jarre qui en devint le Directeur musical, une association qui dura 12 ans, jusqu‘en 1963.
En 1951, Georges Franju demanda à Maurice Jarre d’écrire la musique de son documentaire de 23 minutes « Hôtel des Invalides », la première composition de Jarre pour le Cinéma. Les deux hommes collaboreront ensemble pendant plusieurs années. LA TÊTE CONTRE LES MURS fut le premier long-métrage donc Jarre signa la musique (quoique, selon certaines sources, Jarre a peut-être composé juste avant celle du FEU AUX POUDRES, de Henri Decoin, en 1957). Franju et Jarre ont travaillé ensemble sur LES YEUX SANS VISAGE (petit bijou d’angoisse, et musique entêtante), PLEINS FEUX SUR L’ASSASSIN, THÉRÈSE DESQUEYROUX et JUDEX.
La carrière de Jarre va connaître un tour spectaculaire en 1961, lorsque le producteur Sam Spiegel lui demanda de travailler sur le film de David Lean, LAWRENCE D’ARABIE. Trois compositeurs étaient initialement prévus pour écrire la musique, mais, pour diverses raisons, Jarre finit par écrire seul le score, et y gagna son premier Oscar. Totalement mérité puisque la musique de LAWRENCE est devenue un classique absolu au fil des années, à la puissance et la majesté épique inégalées. Le succès du film entame aussi le début d’une nouvelle et fructueuse collaboration avec David Lean ; en 1965, LE DOCTEUR JIVAGO lui vaut un second Oscar tout aussi mérité de la Meilleure Musique, et Jarre obtient un succès rarement égalé à l’époque pour un compositeur de cinéma. Avec Lean, il travaillera à deux reprises supplémentaires, signant les fort belles musiques de LA FILLE DE RYAN (1970) et A PASSAGE TO INDIA / La Route des Indes (1984). Ce dernier lui vaudra d’ailleurs son troisième Oscar. Il devait retrouver Jarre pour le prochain film de Lean, NOSTROMO, mais le cinéaste anglais succomba hélas à la maladie avant que le film ait pu être mis en production. Fin d’une collaboration artistique remarquable par sa richesse, sa durée et hélas sa petite quantité de films tournés. Mais quels films !
Fidèle en amitié professionnelle, Maurice Jarre travailla avec un nombre considérable de cinéastes prestigieux, pour des collaborations régulières : entre autres, Frédéric Rossif, Richard Fleischer, John Frankenheimer, Henri Verneuil, John Huston, Moustapha Akkad, Volker Schlöndorff et Peter Weir, pour qui il a signé les excellentes musiques de L’ANNÉE DE TOUS LES DANGERS, WITNESS, MOSQUITO COAST, LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS et FEARLESS / État Second. Signalons aussi ses collaborations éclectiques avec des cinéastes tout aussi célèbres : Jacques Demy, Alain Resnais, Gérard Oury, William Wyler, George Stevens, Franco Zeffirelli, René Clément, Richard Brooks, Henry Hathaway, Luchino Visconti, Alfred Hitchcock, Elia Kazan, Clint Eastwood, George Miller, Mike Figgis et Michael Cimino… ouf !
Il s’est marié quatre fois : à Francette Pejot, après la 2e Guerre Mondiale. Ils auront un fils, le célèbre musicien et compositeur Jean-Michel Jarre (longtemps séparés et brouillés, ils se réconcilieront finalement en 2005). Maurice Jarre a ensuite épousé Dany Saval (1965-1967), et auront une fille, Stéphanie (ou Stéfanie) Jarre, décoratrice. Il a ensuite épousé l’actrice américaine Laura Devon en 1967, dont il adoptera le fils, Kevin Jarre (scénariste de RAMBO II, GLORY, TOMBSTONE et LA MOMIE 1999 !). Après leur séparation en 1984, Maurice Jarre a finalement épousé Fong F. Khong, sa dernière compagne.
Maurice Jarre a aussi composé des œuvres de concert, et écrit cinq ballets, dont NOTRE-DAME DE PARIS pour l’Opéra de Paris. Jarre a eu son étoile à Hollywood (numéro 2001 sur le Walk of Fame !).
Couvert de récompenses prestigieuses à travers sa carrière (voyez dans sa filmographie plus bas), Maurice Jarre a eu également un César d’honneur en 1986, le Prix SACD catégorie Musique en 1997, un Hommage spécial au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 1999, et un Ours d’Or pour l’ensemble de sa carrière au Festival de Berlin. C’était en février dernier, sa dernière apparition en public.
Filmographie complète – 164 films, téléfilms et séries !. En gras, les musiques récompensées et nominées :
1952
HÔTEL DES INVALIDES, court-métrage documentaire de Georges Franju
1956
LE THÉÂTRE NATIONAL POPULAIRE, court-métrage documentaire de Georges Franju
SUR LE PONT D’AVIGNON, court-métrage de Georges Franju
TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDE, court-métrage documentaire d’Alain Resnais
1957
LE BEL INDIFFÉRENT, court-métrage de Jacques Demy
LE FEU AUX POUDRES, de Henri Decoin (1er film long-métrage)
1959
LA BÊTE A L’AFFÛT, de Pierre Chenal
LA TÊTE CONTRE LES MURS de Georges Franju
LES DRAGUEURS, de Jean-Pierre Mocky
LES ÉTOILES DE MIDI, de Jacques Ertaud et Marcel Ichac
VEL D’HIV, court-métrage documentaire de Guy Blanc et Frédéric Rossif
VOUS N’AVEZ RIEN A DÉCLARER ?, de Clément Dehour
1960
CRACK IN THE MIRROR, de Richard Fleischer
TVFilm DE FIL EN AIGUILLE, de Lazare Iglesis
LA CORDE RAIDE, de Jean-Charles Dudrumet
LA MAIN CHAUDE, de Gérard Oury
LES YEUX SANS VISAGE, de Georges Franju
RECOURS EN GRÂCE, de Laslo Benedek
1961
AMOURS CÉLÈBRES, de Michel Boisrond
LE GRAND RISQUE, de Richard Fleischer et Elmo Williams
LE PRÉSIDENT, de Henri Verneuil
LE PUITS AUX TROIS VÉRITÉS, de François Villiers
LE TEMPS DU GHETTO, documentaire de Frédéric Rossif
TVFilm LOIN DE RUEIL, de Claude Barma
PLEINS FEUX SUR L’ASSASSIN, de Georges Franju
1962
L’OISEAU DE PARADIS, de Marcel Camus
LAWRENCE D’ARABIE de David Lean – Oscar de la Meilleure Musique de Film, et Nomination au Golden Globe de la Meilleure Musique de Film
LE JOUR LE PLUS LONG, produit par Darryl F. Zanuck
LE SOLEIL DANS L’ŒIL, de Jacques Bourdon
LES DIMANCHES DE VILLE D’AVRAY, de Serge Bourguignon – Nomination à l’Oscar de la Meilleure Musique de Film
LES OLIVIERS DE LA JUSTICE, de James Blue
LES TRAVESTIS DU DIABLE, court-métrage documentaire
le téléfilm OTHELLO, de Claude Barma
THÉRÈSE DESQUEYROUX, de Georges Franju
TON OMBRE EST LA MIENNE, d’André Michel
1963
JUDEX, de Georges Franju
LES ANIMAUX, documentaire de Frédéric Rossif
le téléfilm LES RUSTRES, de Jean Pignol
MOURIR A MADRID, documentaire de Frédéric Rossif
POUR L’ESPAGNE, court-métrage documentaire de Frédéric Rossif
UN ROI SANS DIVERTISSEMENT, de François Leterrier
1964
BEHOLD A PALE HORSE / Et Vint le Jour de la Vengeance, de Fred Zinnemann
LE TRAIN, de John Frankenheimer
WEEK-END A ZUYDCOOTE, de Henri Verneuil
1965
LE DERNIER MATIN D’ARTHUR RIMBAUD, court-métrage de Jean Barral
LE DERNIER MATIN DE GUY DE MAUPASSANT, court-métrage de Maurice Fasquel
LE DOCTEUR JIVAGO, de David Lean – 2e Oscar de la Meilleure Musique de Film, et 1er Golden Globe de la Meilleure Musique de Film
THE COLLECTOR / L‘Obsédé, de William Wyler
1966
GAMBIT / Un Hold-up Extraordinaire, de Ronald Neame
GRAND PRIX, de John Frankenheimer
LES PROFESSIONNELS de Richard Brooks – un « must » de la musique Western de cinéma qui n‘a rien envier aux 7 MERCENAIRES d‘Elmer Bernstein !
PARIS BRÛLE-T-IL ? de René Clément – Nomination au Golden Globe de la Meilleure Musique de Film. Et Paris qui crie sa colère !…
1967
la série TV Western CIMARRON STRIP / Cimarron
LA NUIT DES GÉNÉRAUX, d’Anatole Litvak
LA VINGT-CINQUIÈME HEURE, de Henri Verneuil
1968
VILLA RIDES / Pancho Villa, de Buzz Kulik
5 CARD STUD / Cinq Cartes à Abattre, de Henry Hathaway
THE FIXER / L’Homme de Kiev de John Frankenheimer. Très belle musique mélancolique pour ce film très dur sur la Russie antisémite d’avant la Révolution.
ISADORA, de Karel Reisz
1969
LA CADUTA DEGLI DEI / Les Damnés, de Luchino Visconti
THE EXTRAORDINARY SEAMAN, de John Frankenheimer
la série TV THE SURVIVORS, de Harold Robins
TOPAZ / L’Étau, d’Alfred Hitchcock
1970
EL CONDOR, de John Guillermin
LA FILLE DE RYAN, de David Lean
THE ONLY GAME IN TOWN / Las Vegas, Un Couple de George Stevens
UNE SAISON EN ENFER, de Nelo Risi
1971
PLAZA SUITE, d’Arthur Hiller
SOLEIL ROUGE, de Terence Young
1972
DE L’INFLUENCE DES RAYONS GAMMA SUR LE COMPORTEMENT DES MARGUERITES, de Paul Newman
JEAN VILAR, UNE BELLE VIE, documentaire de Jacques Rutman
le show télévisé LIZA WITH A « Z », de Bob Fosse. Liza Minnelli y reprend la chanson « It Was a Good Time » composée par Jarre pour LA FILLE DE RYAN.
POPE JOAN / Jeanne, Papesse du Diable, de Michael Anderson
THE LIFE AND TIMES OF JUDGE ROY BEAN / Juge et Hors-la-loi de John Huston – Nomination au Golden Globe de la Meilleure Musique de Film
1973
ASH WEDNESDAY, de Larry Peerce
THE MACKINTOSH MAN / Le Piège, de John Huston
1974
le téléfilm DE GRANDES ESPÉRANCES, de Joseph Hardy
GRANDEUR NATURE, de Luis Garcia Berlanga
L’ÎLE SUR LE TOIT DU MONDE, de Robert Stevenson, production Walt Disney
1975
L’HOMME QUI VOULUT ÊTRE ROI, de John Huston. Un autre grand classique ! – Nomination au Golden Globe de la Meilleure Musique de Film
MANDINGO, de Richard Fleischer
Mr. SYCAMORE, de Pancho Kohner
POSSE / La Brigade du Texas, de Kirk Douglas
le téléfilm THE SILENCE, de Joseph Hardy
1976
AL-RISÂLAH, de Moustapha Akkad
LE DERNIER NABAB, d’Elia Kazan
LE MESSAGE, de Moustapha Akkad – Nomination à l’Oscar de la Meilleure Musique de Film
SHOUT AT THE DEVIL / Parole d’Homme, de Peter R. Hunt
1977
la mini-série télévisée JÉSUS DE NAZARETH, de Franco Zeffirelli
CROSSED SWORDS, de Richard Fleischer
MARCH OR DIE / Il était une fois la Légion, de Dick Richards
1978
un épisode télévisé d’« ABC Afterschool Specials » : ONE OF A KIND, de Harry Winer
TVFilm ISHI : THE LAST OF HIS TRIBE, de Robert Ellis Miller
LA TORTUE SUR LE DOS, de Luc Béraud
le téléfilm « MOURNING BECOMES ELECTRA », de Nick Havinga
le téléfilm THE USERS, de Joseph Hardy
TWO SOLITUDES, de Lionel Chetwynd
1979
LE TAMBOUR, de Volker Schlöndorff
THE MAGICIAN OF LUBLIN, de Menahem Golan
WINTER KILLS, de William Richert
1980
le téléfilm ENOLA GAY : THE MEN, THE MISSION, THE ATOMIC BOMB, de David Lowell Rich
LE DERNIER VOL DE L’ARCHE DE NOÉ, de Charles Jarrott
RÉSURRECTION, de Daniel Petrie
Téléfilm et Série SHOGUN, de Jerry London
THE AMERICAN SUCCESS COMPANY, de William Richert
THE BLACK MARBLE, de Harold Becker
1981
LE FAUSSAIRE, de Volker Schlöndorff
LE LION DU DÉSERT, de Moustapha Akkad
TAPS, de Harold Becker
le téléfilm VENDREDI OU LA VIE SAUVAGE, de Gérard Vergez
1982
le téléfilm COMING OUT OF THE ICE, de Waris Hussein
DON’T CRY, IT’S ONLY THUNDER, de Peter Werner
FIREFOX, de Clint Eastwood
THE YEAR OF LIVING DANGEROUSLY / L’Année de Tous les Dangers, de Peter Weir. Première association avec le cinéaste australien, une jolie réussite tout en subtilité.
YOUNG DOCTORS IN LOVE / Docteurs In Love, de Garry Marshall
1983
AU NOM DE TOUS LES MIENS, de Robert Enrico – remonté ensuite en mini-série pour la télévision française – 7 d’Or de la Meilleure Musique
1984
A PASSAGE TO INDIA / La Route des Indes de David Lean – 3e Oscar de la Meilleure Musique de Film, et 2e Golden Globe de la Meilleure Musique de Film
DREAMSCAPE, de Joseph Ruben
le téléfilm SAMSON AND DELILAH, de Lee Phillips
le téléfilm THE SKY’S NO LIMIT, de David Lowell Rich
TOP SECRET ! des Zucker-Abrahams-Zucker
1985
ENEMY MINE / Enemy, de Wolfgang Petersen
LA PROMISE, de Franc Roddam
MAD MAX AU-DELÀ DU DÔME DU TONNERRE de George Miller. Toute l‘ampleur et la furie « madmaxienne », par le compositeur de LAWRENCE D’ARABIE : une B.O. réussie et sous-estimée !
WITNESS, de Peter Weir. Très belle composition de Jarre pour sublimer le périple de Harrison Ford en terre Amish. Nominations au Golden Globe et à l’Oscar de la Meilleure Musique de Film
1986
le téléfilm APOLOGY, de Robert Bierman
MOSQUITO COAST de Peter Weir – Nomination au Golden Globe de la Meilleure Musique de Film
SOLARBABIES / Les Guerriers du Soleil, d’Alan Johnson
TAI-PAN, de Daryl Duke
1987
FATAL ATTRACTION / Liaison Fatale, d’Adrian Lyne
GABY : A TRUE STORY, de Luis Mandoki
JULIA ET JULIA, de Peter Del Monte
LE PALANQUIN DES LARMES, de Jacques Dorfmann
NO WAY OUT / Sens Unique, de Roger Donaldson
SHUTO SHOSHITSU, de Toshio Masuda
1988
DISTANT THUNDER, de Rick Rosenthal
GORILLES DANS LA BRUME, de Michael Apted. Une autre belle réussite de Jarre, qui lui vaut son 3e Golden Globe de la Meilleure Musique. Plus une Nomination à l’Oscar de la Meilleure Musique de Film.
le téléfilm LE MEURTRE DE MARY PHAGAN, de William Hale
MOON OVER PARADOR de Paul Mazursky
WILDFIRE, de Zalman King
1989
CHANCES ARE / Le Ciel s’est trompé, d’Emile Ardolino
ENNEMIES, UNE HISTOIRE D’AMOUR, de Paul Mazursky
LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS, de Peter Weir. Encore un très beau score à l’ambiance mélancolique, récompensé par le British Academy Award de la Meilleure Musique Originale. Les cornemuses du grand finale, « Keating’s Triumph », sont magistralement employées.
PRANCER, de John D. Hancock
1990
AFTER DARK, MY SWEET / La Mort sera si douce, de James Foley
ALMOST AN ANGEL, de John Cornell
GHOST, de Jerry Zucker. Jarre signe l’ensemble de la musique, et livre une très belle adaptation d’ « Unchained Melody », composée par Alex North, pour la séquence finale.Maurice Jarre obtient une nomination à l’Oscar de la Meilleure Musique de Film, et la récompense « Top Box Office Films » de l’American Society of Composers, Authors, and Publishers.
L’ÉCHELLE DE JACOB, d’Adrian Lyne – un de ses « scores » les plus inquiétants !
SOLAR CRISIS, d’ « Alan Smithee » ( Richard C. Sarafian )
1991
FIRES WITHIN / Cruel Dilemme, de Gillian Armstrong
ONLY THE LONELY / Ta Mère ou Moi !, de Chris Columbus
1992
RAKUYÔ, de Rou Tomono
SCHOOL TIES / La Différence, de Robert Mandel
SHADOW OF THE WOLF / Agaguk, de Jacques Dorfmann et Pierre Magny
1993
Mr. JONES, de Mike Figgis
FEARLESS / État Second, de Peter Weir
1995
A WALK IN THE CLOUDS / Les Vendanges de Feu, d’Alfonso Arau – son 4e Golden Globe de la Meilleure Musique de Film.
1996
SUNCHASER de Michael Cimino
1997
LE JOUR ET LA NUIT, de Bernard-Henri Lévy
1999
SUNSHINE, d’Istvan Szabo
2000
JE RÊVAIS DE L’AFRIQUE, de Hugh Hudson
2001
TVFilm UPRISING / 1943 l’Ultime Révolte, de Jon Avnet. Sa dernière œuvre pour l’écran.