TRUE GRIT, d’Ethan COEN & Joel COEN
L’Histoire :
1878. Tom Chaney, un criminel qui se faisait passer pour un vacher afin d‘échapper à la justice, abat son employeur et lui vole un cheval et deux pièces d‘or, avant de s‘enfuir. La fille du défunt, la jeune Mattie Ross, 14 ans, se rend à Fort Smith, ville-frontière de l‘Arkansas, fermement décidée à obtenir justice. Ayant appris que Chaney s‘est enfui dans le territoire des Indiens Choctaw, elle décide d‘engager un Marshal expérimenté pour traquer, capturer et ramener Chaney à la justice, afin qu‘il soit jugé et pendu dans les formes. Son choix se porte sur Rooster Cogburn, un Marshal alcoolique, bourru et rustre, notoirement connu pour sa propension à abattre de sang-froid les criminels.
Cogburn accepte le maigre argent de Mattie… quitte à la laisser en arrière pour partir seul en territoire dangereux. Se joint à Cogburn un Texas Ranger, LaBoeuf, qui traque Chaney depuis des mois, sans succès. Mais la jeune fille s’obstine et rattrape les deux hommes, se lançant dans une longue et périlleuse chasse à l’homme… d’autant plus périlleuse que Chaney a rejoint la bande de Lucky Ned Pepper, un dangereux bandit qui a déjà échappé à Cogburn…
Impressions :
Un petit coup de griffe pour commencer, avant d’entrer dans le vif du sujet.
Cela ne vous aura certainement pas échappé, les splendides affiches de TRUE GRIT annoncent haut et fort le retour du grand Western. Avec la formule choc assénée par la critique professionnelle pour qui le film des frères Coen est le meilleur du genre depuis IMPITOYABLE de Clint Eastwood (1992. Vingt ans déjà !).
Ah, ces critiques… ils semblent avoir oublié qu’entre le chef-d’œuvre crépusculaire de Clint Eastwood et le film des Coen, quelques représentants tout à fait méritants n’ont pas eu droit à un traitement aussi royal. OPEN RANGE, THE MISSING (LES DISPARUES), APPALOOSA, L’ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LÂCHE BOB FORD, etc. sont pourtant bien sortis sur les écrans, et étaient ma foi de splendides Westerns. Seulement voilà, le Western reste un genre ignoré ou méprisé par nos «experts» cinéphiles. Et puis, hélas pour eux, Kevin Costner (OPEN RANGE), Ron Howard (THE MISSING) ou Brad Pitt (JESSE JAMES) n’ont pas le cachet «Art et Culture» qui ravit tant dans les dîners parisiens : pensez donc, ces gens-là sont de Hollywood, mon Dieu, quelle horreur, protégez-nous du cinéma commercial américain… En résultat, leurs films ont été pour la plupart ignorés, ou accueillis positivement, mais avec un brin de condescendance, et n’ont pas remporté le succès qu’ils méritaient.
Quand les frères Coen s’attaquent à ce même genre, la donne est toute autre. Citez leur nom à un «professionnel de la profession», sa réaction risque fort d’être la suivante : son œil frise de ravissement ; un sourire béat lui remonte jusqu’aux oreilles, tandis qu’il entrera en lévitation en répétant le mantra «les frères Coen, les frères Coen»… sans que les pauvres philistins que nous sommes en soient plus éclairés.
Cette attitude «d’adorateurs du Veau d’Or» est assez préjudiciable. Le cinéma des Coen n’est pourtant pas dénué de qualités – revoyez THE BIG LEBOWSKI et O’BROTHER, deux merveilles de comédie, méritent largement leurs galons… Mais comme je l’avais écrit à propos de BURN AFTER READING, j’ai toujours cette impression désagréable que les deux réalisateurs-scénaristes pratiquent un cinéma pour «happy few», une petite élite de privilégiés éclairés qui seuls sont capables d’apprécier leurs films…
J’exagère, évidemment. En tant qu’amoureux du Western, je devrais en fait me réjouir sans rechigner devant la sortie de TRUE GRIT. Et il faut bien l’admettre, le film est une bonne surprise de la part des Coen, leur meilleur travail depuis O’BROTHER. Que les admirateurs des cinéastes me pardonnent donc ce préambule en forme de coup de «true griffe» !
Impossible de ne pas mentionner le fait que TRUE GRIT soit la seconde adaptation du roman de Charles Portis, jadis traduit sous le titre MATTIE OU 100 DOLLARS POUR UN SHERIF, avant de retrouver son titre original. Les réalisateurs ont beau se défendre légitimement d’avoir fait un remake, il faut bien citer la première version cinématographique, réalisée en 1969 par un «westerner» vétéran de l’Âge d’Or hollywoodien, Henry Hathaway. Avec en tête d’affiche, ni plus ni moins que ce bon vieux «Duke», John Wayne himself ! Le rôle du Marshal (et non pas Shérif) Rooster Cogburn, irascible, alcoolique, borgne et ventripotent, valut à Wayne son seul Oscar du Meilleur Acteur. Une décision curieuse, à une époque où l’acteur, à peine sorti de son inénarrable BERETS VERTS, était plus ou moins considéré comme un vieux papy chauvin et réactionnaire…
Dommage car, si on adore le vieux «Duke» pour ses exploits à l‘écran plus que pour ses opinions politiques, on préfère le revoir dans des chefs-d’œuvre du genre tels que LA RIVIERE ROUGE, SHE WORE A YELLOW RIBBON (LA CHARGE HEROÏQUE) ou THE SEARCHERS (LA PRISONNIERE DU DESERT)… les classiques de John Ford ou Howard Hawks permirent à Wayne de prouver qu’il n’était pas juste «Le» cow-boy par excellence, mais qu’il pouvait camper de vrais personnages dramatiques et complexes. L’Académie aura voulu compenser en donnant l’Oscar à Wayne plus pour l’ensemble de son travail que pour sa prestation dans TRUE GRIT. Interprétation tout à fait sympathique par ailleurs, dans un western de bonne facture signé par un vieux routier du genre.
On se souviendra aussi de l’interprétation de la jeune Kim Darby dans le rôle de Mattie Ross, la jeune fille stoïque, têtue et disgracieuse, décidée à venger son père. On oubliera par contre le falot Glen Campbell, un chanteur pop dans le rôle du Texas Ranger LaBoeuf, engagé plus pour sa valeur commerciale que pour ses talents d’acteur. Mieux vaut apprécier dans le film de Hathaway une galerie de savoureux seconds rôles : Strother Martin, habitué des films de Peckinpah, en négociant grincheux ; Jeff Corey – Wild Bill dans LITTLE BIG MAN – en tueur lâche ; Dennis Hopper, toujours «planant», dans le rôle du malchanceux Moon ; et ce bon vieux Robert Duvall en desperado osant provoquer la colère du Duke dans un mémorable face-à-face.
«Fill your hands, you sonofabitch !!»
Puisque nous y sommes, livrons-nous à un bref comparatif des deux versions. Alerte aux «spoilers» ! Si vous n’avez pas vu l’un ou l’autre des deux films, des passages importants sont dévoilés !
Le TRUE GRIT des frères Coen est beaucoup plus fidèle au roman original de Portis, désormais reconnu comme un classique digne des récits de Mark Twain, que ne l’était le film de Hathaway. Le ton des deux versions est déjà très différent. La version Hathaway garde la trame générale du roman tout en prenant plus de libertés, et met en avant le personnage de Cogburn, forçant le trait sur la comédie et les fusillades, tout en gardant une mentalité «paternaliste» correspondant bien, on s’en doute, à la personnalité du vieux Wayne. Alors que la version des Coen, tout en respectant les figures imposées du genre, privilégie le point de vue de Mattie, la narratrice dans le roman. Le film est plus mélancolique, plus sombre.
1) Le TRUE GRIT de Hathaway raconte en détail les circonstances du départ du père de Mattie, et son meurtre par Tom Chaney. Les Coen entrent dans le sujet par une première image saisissante : le père gisant assassiné dans la boue. L’ellipse est directe, Mattie part à la recherche du meurtrier.
2) Scène majeure du roman, la pendaison du dimanche («rituel» et «spectacle» destiné à édifier les foules selon la coutume de l‘époque…), est réduite à l’essentiel chez Hathaway (les condamnés n’ont pas la parole). La même pendaison collective, légèrement différente du roman, est plus élaborée chez les Coen, et plus grinçante. C’est d’ailleurs une des meilleures scènes du film, semblant toute droit sortie de PENDEZ-LES HAUT ET COURT avec Clint ! Les trois condamnés ont droit à une dernière parole. Le premier veut en finir vite et renvoie la foule à sa propre violence («j’en vois ici qui ont fait pire que moi…»), le second se repent et pleure pour sa famille. Le troisième est un Indien. Il veut dire quelques mots, mais il est aussitôt réduit au silence définitif par le bourreau ! Une touche d’humour noir bien sentie, histoire de rappeler que les amérindiens n’ont plus voix au chapitre dans la Conquête de l’Ouest…
3) la présentation de Cogburn – borgne de l’œil gauche chez John Wayne, clin d’œil à l’ami John Ford – est différente ! Présenté en plein travail chez Hathaway (il ramène des captifs, futurs candidats à la pendaison), Cogburn est présenté bien plus trivialement chez les Coen. Mattie le trouve – ou plutôt l’entend – aux cabinets…
4) la présentation de LaBoeuf se fait très civilement, à la pension où loge Mattie, dans la version Hathaway. Le même LaBoeuf, chez les Coen, campé par Matt Damon, est montré prenant une pose typiquement «John Ford» : assis en équilibre sur une chaise, les pieds tendus sur le porche, comme Henry Fonda dans MY DARLING CLEMENTINE (LA POURSUITE INFERNALE).
5) plusieurs scènes de comédie entre Mattie et un Cogburn très «Grand-père», avec son ami le Chinois, et le chat, chez Hathaway. Chez les Coen, le Chinois et le chat disparaissent. Cogburn, interprété par Jeff Bridges, prend du coup une stature moins comique et plus intimidante – malgré un alcoolisme aussi prononcé !
6) Hathaway reste plus fidèle au roman lorsque Cogburn et LaBoeuf font équipe tout du long, alors que ce sont les Coen, pourtant plus fidèles au récit de Portis, qui s’en éloignent : Cogburn et Mattie se séparent du vaniteux LaBoeuf. Ce qui ne changera pas vraiment la donne puisque les trois personnages s’uniront à nouveau par la suite.
7) le départ de LaBoeuf entraîne un passage totalement inventé par les Coen : Cogburn et Mattie trouvent un pendu, dans la forêt. Cogburn discute avec un chasseur Indien, puis ils croisent un trappeur très «ours». Une suite de scènes assez «flottante», ou surgissent ces deux personnages faisant office de deus ex machina pas vraiment nécessaires. Les Coen cèdent à leur péché mignon avant de reprendre le récit.
8) Dans la version Hathaway, l’étape chez McAllister a lieu après la première fusillade (la planque de Lucky Ned). Cogburn ramène 4 morts.
Chez les Coen, la même étape a lieu avant la fusillade dans la planque. Et Cogburn ne ramène pas les morts. Le voyage devient plus imprévisible, plus dangereux, dans cette nouvelle version. Et Cogburn se montre carrément plus brutal, envers deux enfants indiens qui malmènent une mule !
9) la mutilation de Moon et sa mort, avec celle de Quincy, est infiniment plus violente et plus soudaine dans le TRUE GRIT des Coen. Pauvre Moon !
10) le sort de LaBoeuf est différent. Il survit dans le roman de Portis, et les Coen respectent le récit. Le Texas Ranger est moins chanceux chez Hathaway, mourant de sa blessure au front après un sacrifice héroïque. Chez les Coen, LaBoeuf a droit à un «gag» douloureux : cet incorrigible beau parleur se retrouve avec la langue coupée… mais cela ne l’empêche pas de continuer à fanfaronner !
11) Chez Hathaway, Mattie est blessée dans le puits au serpent, mais elle guérit. Conformément au roman de Portis, chez les Coen, la jeune fille s’en sort vivante mais «cassée», amputée d’un bras.
12) Le «happy end» affectueux final de la version Hathaway, avec Cogburn et Mattie dans un cimetière sous la neige, n’existe pas dans le roman. Les Coen restituent la conclusion plus triste, amère, du livre de Portis. C’est un final mélancolique, à la LIBERTY VALANCE, avec Mattie, adulte et vieille fille, qui rencontre Frank James et Cole Younger, les célèbres complices de Jesse James, dans un «Wild West Show» minable. Cogburn y a vécu ses dernières années avant de décéder.
Les Coen ont su rassembler à l’écran une belle brochette d’acteurs expérimentés, entourant une nouvelle venue. La jeune Hailee Steinfeld, 13 ans, est tout simplement épatante dans le rôle de Mattie. Sérieuse, entêtée, dure en affaires, et à l’exact opposé des ados stéréotypées contemporaines, Mattie est un magnifique personnage recréée avec toute la gravité de rigueur par cette comédienne débutante tenant tête avec beaucoup d’aplomb aux stars qui l’entourent.
Dans le rôle de Rooster Cogburn, en lieu et place du Duke, nous avons le Dude ! Treize ans après son énormissime performance dans THE BIG LEBOWSKI, Jeff Bridges retrouve les Coen, et c’est un vrai bonheur. Bridges grommelle, jure, picole, raconte des exploits délirants, frappe pour un rien et tire dans le tas… Sur le fil du rasoir entre la menace permanente et l’humour, Bridges campe un «old timer» mémorable, évoquant le Juge Roy Bean, jadis incarné par Paul Newman dans JUGE ET HORS-LA-LOI. Matt Damon est impeccable, faisant oublier le pâlichon Glen Campbell, et donne une couleur savoureuse à son Texas Ranger vantard. Un LaBoeuf d’autant plus comique qu’il se prend très au sérieux, que ce soit pour chercher à impressionner la jeune Mattie, ou faire jeu égal avec Cogburn, sans y arriver dans les deux cas.
Du côté des desperados, rien à redire. Josh Brolin, qui retrouve les Coen après NO COUNTRY FOR OLD MEN, n’a qu’un temps de présence assez court à l’écran, mais il sait se montrer inquiétant sans se forcer. Barry Pepper joue Lucky Ned, un desperado à la dentition douteuse… Il finit «snipé» par Damon. Fin assez ironique, puisque Pepper jouait un sniper mémorable aux côtés de Damon dans un certain SAVING PRIVATE RYAN (IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN)… réalisé par Steven Spielberg, ici producteur exécutif.
Lui-même un grand amoureux des Westerns, Spielberg imprime discrètement sa «patte» sur certaines séquences. Notamment une chevauchée nocturne finale, sous un ciel étoilé, séquence de toute beauté, et une chute dans un gouffre rempli de serpents, qui rappellera sans doute quelque chose aux nostalgiques d’Indiana Jones… Sa présence au générique s’explique aussi sans doute par le fait que lui et les Coen ont un ami commun, grand admirateur comme Spielberg des films de John Ford et de Sam Peckinpah : John Milius ! Le colossal cinéaste et scénariste, à qui l’on doit CONAN LE BARBARE, LE LION ET LE VENT ou L’ADIEU AU ROI, ainsi que les scénarii d’APOCALYPSE NOW, 1941 ou DIRTY HARRY (L’INSPECTEUR HARRY) inspira aux Coen l’inénarrable et colérique Walter, campé par John Goodman dans LEBOWSKI… Féru de culture western, admirateur des Texas Rangers, Milius a peut-être aussi soufflé quelques conseils créatifs et historiques aux Coen. Le côté très «Roy Bean» de Cogburn – Milius est le scénariste de JUGE ET HORS-LA-LOI -, le trappeur «grizzly» – comme dans JEREMIAH JOHNSON, également écrit par lui -, et la coïncidence de faire jouer un Texas Ranger par Matt Damon – l’acteur débuta en soldat de l’US Cavalry dans un western de Walter Hill, GERONIMO, écrit par Milius…
Ces influences, plus discrètes qu’évidentes, mêlées à celles de Ford et Eastwood* déjà citées auparavant, fournissent en tout cas un «plus» très appréciable à cette nouvelle mouture de TRUE GRIT.
*n’oublions pas non plus que Jeff Bridges est un habitué du genre… Fils de Lloyd Bridges (qui se fit connaître des «Westerners» en adjoint de Gary Cooper dans le classique HIGH NOON / LE TRAIN SIFFLERA TROIS FOIS), Bridges a fait équipe jadis avec Clint Eastwood dans THUNDERBOLT AND LIGHTFOOT / LE CANARDEUR, premier film de Michael Cimino, qu’il retrouvera pour LA PORTE DU PARADIS, chef-d’œuvre mutilé. Bridges campa aussi Wild Bill Hickok dans un film de Walter Hill…
TRUE GRIT, c’est aussi un récit initiatique. Le voyage personnel de Mattie, de l’enfance à l’âge adulte. Une série d’épreuves et de rencontres parfois cocasses, parfois tragiques, et un voyage au pays de la Violence et de la Mort. L’humour demeure présent, lorsque la gamine doit passer la nuit à l’hôtel avec une grand-mère ronfleuse, des négociations acharnées au sujet d’un cheval et de poneys (pour la «petite comptable», un sou, c’est un sou. Pas question de se faire arnaquer par un affairiste véreux !) et surtout les duels verbaux de Cogburn et LaBoeuf. Respectant le très bon texte original de Portis, les Coen délaissent leur tendance habituelle au verbiage pour offrir à Bridges et Damon des dialogues savoureux. La vieille tradition folklorique américaine du «Tall Tale», un véritable art de l’exagération narrative, prend ici toute sa pleine mesure dans les «exploits» dérisoires dont les deux hommes se vantent.
Mais l’humour s’efface aussi, peu à peu, alors que la jeune fille se confronte de façon directe à la Mort. Après une nuit passée à dormir près du cercueil paternel, et la pendaison, Mattie va symboliquement franchir une rivière dangereuse, pour se retrouver en «territoire indien». Cadavres pendus, ou abandonnés aux quatre vents, mutilations, tueurs de sang-froid, rien n’est épargné à la jeune fille qui est allée crânement au bout de sa quête. Celle-ci culminera par une plongée tout aussi symbolique dans un puits ténébreux, plein de serpents, la perte de son cheval chéri… et une grave blessure. On ne rentre pas indemne de certains voyages.
Un mot pour finir sur la contribution essentielle de deux fidèles de longue date des Coen. Le compositeur Carter Burwell s’est remarquablement fondu dans l’esprit de l’époque, mêlant sa sensibilité «folk» à l’âpreté du Vieil Ouest. Et le talentueux chef opérateur Roger Deakins livre une lumière de toute beauté, mêlant réalisme des grands espaces et atmosphères oniriques (voir les images ci-dessus). L’ambiance de TRUE GRIT leur doit énormément.
Pour une fois, les critiques ont (presque) eu raison.
Fill your hands, you sonofab… !
La note :
Ludovic Fauchier, pour vous servir
La Fiche Technique :
TRUE GRIT
Réalisé par Ethan COEN & Joel COEN Scénario de Ethan COEN & Joel COEN, d’après le roman de Charles PORTIS
Avec : Jeff BRIDGES (Marshal Ruben «Rooster» Cogburn), Hailee STEINFELD (Mattie Ross), Matt DAMON (LaBoeuf), Josh BROLIN (Tom Chaney), Barry PEPPER (Lucky Ned Pepper), Dakin MATTHEWS (le Colonel Stonehill), Jarlath CONROY (le Croquemort), Paul RAE (Emmett Quincy), Domhnall GLEESON (Moon), Elizabeth MARVEL (Mattie à 40 ans)
Produit par Ethan COEN, Joel COEN et Scott RUDIN (Paramount Pictures / Skydance Productions / Scott Rudin Productions / Mike Zoss Productions) Producteurs Exécutifs Steven SPIELBERG, David ELLISON, Megan ELLISON, Robert GRAF et Paul SCHWAKE
Musique Carter BURWELL Photo Roger DEAKINS Montage «Roderick JAYNES» (Ethan COEN & Joel COEN) Casting Ellen CHENOWETH
Décors Jess GONCHOR Direction Artistique Christina Ann WILSON et Stefan DECHANT Costumes Mary ZOPHRES
1er Assistant Réalisateur Betsy MAGRUDER
Mixage Son Craig BERKEY et Skip LIEVSAY Montage Son Skip LIEVSAY Design Sonore Craig BERKEY
Distribution USA : Paramount Pictures Durée : 1 heure 50
Caméras : Arriflex
Merci Ludovic,
Pour cette critique du dernier film des frères Coen, « True Grit ». Elle rend bien – pour une fois j’aurai vu le film ! – l’atmosphère du film et les personnages, sans oublier bien sûr les réalisateurs, de même bien décrits.
Encore bravo pour ta belle plume !
En attendant de lire ton prochain article,
Xuan