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Archives pour octobre 2012



Aspie, or not Aspie ?

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INTRODUCTION

Bonjour chers amis neurotypiques !

J’ajoute ici à mon blog une rubrique légèrement différente de celles que vous connaissez déjà… Celle-ci est en partie liée au cinéma, comme vous allez vous en rendre compte, tout en étant… disons, un peu plus personnelle qu’à l’accoutumée.

 

Cette rubrique parle en effet du syndrome d’Asperger. Ceux qui lisent ce blog depuis un certain temps se souviennent peut-être d’un texte que j’avais consacré en 2010 à THE SOCIAL NETWORK, film qui m’avait permis d’ouvrir une grande parenthèse pour aborder le fameux syndrome dont je suis atteint.

Rappelons brièvement ce qu’est le syndrome d’Asperger. Ce syndrome, s’il fait partie du spectre autistique, n’est pas de l’autisme. Je cite ici un texte que j’avais écrit dans le blog sur SOCIAL NETWORK.

« … les personnes atteintes de «l’Asperger» (…) manifestent une intelligence brillante, souvent liée à une mémoire très développée ; malheureusement, comme par un effet de compensation, leurs compétences sociales et émotionnelles sont dramatiquement faibles, voir inexistantes, et les «Aspies» donnent souvent l‘impression à leur entourage qu‘ils ne prêtent pas attention à eux (…) ; ils peuvent n’avoir aucun ami, ou un nombre très restreint. Leur mémoire les fait s’intéresser à un champ de connaissances particulier (le langage informatique, le cinéma, les musiques de films, les horaires de train d‘une ligne particulière, l’histoire de l’aviation, etc.), quasiment maniaque des plus petits détails ; leur langage est très spécial – des paroles très rapides, élaborées, prononcées sur un ton monocorde, grinçant ou très faible ; une expression du visage et du regard marquée par la concentration extrême, mais figée, donnant une impression de raideur, tout comme leur gestuelle ; une hypersensibilité entraînant de subits «décrochages» synonymes de repli sur soi, qui passent pour de l’inattention, en pleine conversation ou dans un lieu bruyant.

Ajoutons aussi à tout cela une façon très tranchée de prononcer des jugements involontairement blessants, doublée souvent d’une inconscience de cette attitude… Le syndrome d’Asperger «type» rassemble la plupart de ces aspects ; pour celui qui en souffre, qui en a conscience et qui veut corriger le tir, cela demande un intense travail psychologique… Apprendre à vivre avec est une tâche ardue, mais pas impossible. Pour résumer, la souffrance de «l’Aspie» vient de l’incapacité à s’exprimer clairement et simplement avec ses proches. C’est d’autant plus douloureux pour celui qui en souffre qu’il se retrouve souvent seul, généralement incapable de comprendre pourquoi il se comporte ainsi et comment se comporter en société, sans une aide extérieure. (….) »

 

Depuis ces dernières années, le « phénomène Asperger » a pris une ampleur tout à fait inattendue. Les « Aspies », comme on se surnomme, sont devenus un vrai phénomène de société : alors que leurs cas intéresse de plus en plus les médecins spécialistes, de plus en plus de reportages et de documentaires leur sont consacrés, et les auteurs de fictions, qu’il s’agisse de films, de séries, de romans, etc. créent de plus en plus souvent des personnages mémorables… A tel point que l’auteur de ces lignes, indécrottable cinéphile, découvre ou redécouvre sous un angle nouveau des films qu’il croyait connaître par coeur.

 

Sur le Net, les discussions vont bon train pour savoir qui, dans sa série ou son film préféré, est un « Aspie » ou non. Et des personnages historiques, des personnalités réelles font aussi l’objet de débats similaires. Cela donne des découvertes ou des hypothèses assez surprenantes, mais pas toujours vérifiables. S’il semble admis par exemple chez les spécialistes du syndrome qu’Albert Einstein ou Glenn Gould étaient des « Aspies », pour d’autres personnes réelles, le sujet est souvent difficilement vérifiable. Comment savoir ainsi si Michel-Ange avait, le syndrome, comme on le suppose ? Des cas comme celui-ci étant situés très loin dans le temps, il est forcément délicat d’en tirer des conclusions définitives.

 

Quoi qu’il en soit, je vous propose ici de faire un petit « voyage en terre Asperger », à travers un abécédaire spécial : des portraits sommaires de figures historiques et de personnages fictifs ayant (peut-être) ledit syndrome d’Asperger. Des excentriques touchant à tous les domaines ou presque : il y a des cinéastes, des hommes politiques, des écrivains, des scientifiques, mais aussi des robots, des extra-terrestres et même des super-héros ! Des génies, des marginaux, des doux dingues, des grands dépressifs, aussi… C’est une véritable auberge espagnole.

 

A vous de voir si vous reconnaissez des traits familiers dans cette drôle de galerie qui paraîtra au fil des semaines. J’attends vos réactions futures.

Ludovic Fauchier, avec la collaboration de HAL 9000

En bref… FLIGHT

Bonjour à tous !

En bref... FLIGHT dans Infos en bref Flight-64594

Robert Zemeckis, qu’on ne présente plus (mais on le fait quand même : les RETOUR VERS LE FUTUR, ROGER RABBIT, FORREST GUMP, CONTACT, CAST AWAY / SEUL AU MONDE, LA LEGENDE DE BEOWULF et quelques autres) revient au cinéma « live » après son passage au film d’animation numérique/motion capture. Et on peut dire que son retour s’annonce prometteur, avec FLIGHT.

Ce bon vieux Denzel Washington y joue le capitaine William Whitaker, pilote de ligne plongé dans la tourmente : héros des médias après avoir empêché le crash de son avion, il se retrouve vilipendé de la même manière dès que son alcoolisme sévère est révélé au public…

 

Image de prévisualisation YouTube

Washington est ici entouré de Don Cheadle, Keilly Reilly et John Goodman. Et la bande-annonce prouve que Zemeckis n’a rien perdu de son talent à nous offrir des images « renversantes ». Douze ans après la séquence du crash de CAST AWAY, FLIGHT devrait donner quelques nouvelles bonnes sueurs froides aux phobiques des voyages aériens !

Le film sort en avant-première américaine ces jours-ci au festival de New York, le 14 octobre, et en sortie nationale le 2 novembre. Il sortira chez nous le 23 janvier 2013.

Ludovic Fauchier (désolé pour la médiocrité des sous-titrages…)

Les Photos de HITCHCOCK et LONE RANGER

Bonjour à tous !

Quelques jolies photos circulant sur le Net méritant bien d’être présentées ici… (même avec un gros temps de retard pour la première, mea culpa).

 

Les Photos de HITCHCOCK et LONE RANGER dans Infos en bref Hitchcock

L’affiche du HITCHCOCK de Sacha Gervasi (coscénariste du TERMINAL de Steven Spielberg avec Tom Hanks) fait bien plaisir en ressuscitant Alfred Hitchcock incarné par un Anthony Hopkins métamorphosé (ça sent l’Oscar du Meilleur Maquillage). Le film raconte la réalisation du tournage de PSYCHOSE, et annonce un casting alléchant : outre Mister Hopkins, nous aurons Helen Mirren (dans le rôle d’Alma Hitchcock, épouse et fidèle associée/scripte des films du Maître du Suspense), Scarlett Johansson (hmm) en Janet Leigh, Jessica Biel (re-hmm) en Vera Miles, Toni Collette en Peggy Robertson (la secrétaire d’Hitchcock), James d’Arcy en Anthony Perkins… et l’inquiétant Michael Wincott, et sa gueule de tordu, qui va en rajouter un autre à une filmographie bien pourvue en bad guys et de psychopathes : Ed Gein, tueur en série nécrophile dont le cas a inspiré le roman et le film PSYCHOSE. Coïncidence, Gein a aussi servi de « modèle » macabre au tueur Buffalo Bill du SILENCE DES AGNEAUX, qui fit d’Anthony Hopkins une star.

 

The-Lone-Ranger dans Infos en bref

 

The-Lone-Ranger-Johnny-Depp-est-Tonto-

Dans un registre plus léger, THE LONE RANGER de Gore Verbinski s’annonce comme l’un des blockbusters attendus de 2013. Verbinski retrouve son vieux camarade Johnny Depp après trois PIRATES DES CARAÏBES et un RANGO. Pour ce mélange de western et de comic-book, l’ami Johnny incarne l’Indien Tonto, allié du héros éponyme joué par Armie Hammer (repéré en « jumeaux » dans THE SOCIAL NETWORK et en Clyde Tolson dans J. EDGAR). L’acteur porte pour l’occasion un nouveau couvre-chef bien barré comme il les aime, et renoue avec ses origines amérindiennes (cherokee, si je ne m’abuse).

 

Ludovic Fauchier.

En bref… – THE BOURNE LEGACY / Jason Bourne : L’Héritage

En bref... - THE BOURNE LEGACY / Jason Bourne : L'Héritage dans Infos en bref The-Bourne-Legacy

THE BOURNE LEGACY (JASON BOURNE : L’HERITAGE) de Tony Gilroy, un cas vraiment spécial de suite qui se continue… sans son personnage vedette, Jason Bourne (Matt Damon) étant arrivé au bout de sa quête d’identité après le troisième film de la série, THE BOURNE ULTIMATUM (LA MORT DANS LA PEAU). La série aurait dû s’arrêter là, mais les producteurs, tablant sur la popularité des titres « Bourne », ont décidé que les choses devaient continuer.

Hé bien voilà, que dire de plus ?… Que THE BOURNE LEGACY est un thriller d’action professionnellement mené, avec quelques comédiens (Jeremy Renner, Rachel Weisz, Edward Norton) qu’on apprécie et qui livrent ici la marchandise voulue, plus quelques guest stars familières de la série (Joan Allen, Albert Finney, David Strathairn, Scott Glenn, hélas limités à de simples silhouettes). Mais voilà, on se demande au bout d’un moment quel est l’intérêt d’un film qui tente assez laborieusement de faire le lien sans le personnage vedette, cité de temps à autre sans aucune nécessité… Divertissant, mais passable.

 

Ludovic Fauchier

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