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Archives pour juillet 2014

MAD MAX FURY ROAD, la 1ère bande-annonce !

Bonsoir chers amis neurotypiques en vacances (ou pas) ! Actualité cinéma très maigrichonne en ce moment… aussi, histoire de se changer les idées, voilà la première bande annonce du très attendu Mad Max Fury Road de l’ami australien George Miller, qui renoue avec sa chère saga apocalyptique et routière, trente ans après Mad Max Au-delà du Dôme du Tonnerre. Tom Hardy remplace désormais Mel Gibson (bon choix), Charlize Theron chauve et Nicholas Hoult (le gentil Fauve des films X-Men) albinos sont très énervés… et au vu de ce premier trailer présenté au Comic Con et diffusé aujourd’hui même, le film promet d’être une TUERIE ABSOLUE.

 

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Le retour du cuir brûlé et du métal en fusion, du désert à l’infini, de l’Interceptor, des cascades démentielles et des poursuites sanglantes pour le précieux « jus noir ». Répandez la bonne parole : le Guerrier de la Route est de retour, et il va cramer l’asphalte en 2015 ! YEAAAAAHHHHHH !!!

Ludovic « Humungus » Fauchier.

En bref… UNDER THE SKIN

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UNDER THE SKIN, de Jonathan Glazer

L’histoire :

une jeune femme décédée est remplacée par son double (Scarlett Johansson), qui, au volant d’une camionnette, aborde des hommes seuls dans les rues et les environs d’Edimbourg, en Ecosse. Faisant semblant de s’être perdue, elle les séduit et les attire dans une demeure abandonnée. Les imprudents, croyant passer un bon moment avec la jeune femme, finissent engloutis dans un sol liquide avant d’être digérés. Suivie par un énigmatique motard (Jeremy McWilliams), la jeune femme continue chaque jour à appâter des hommes solitaires. Mais, petit à petit, elle se sent confuse et perturbée, se découvrant des sentiments et des sensations inconnues d’elle…

 

Under the Skin

La critique :

difficile de donner une définition claire de cet Under the Skin, dû au réalisateur britannique Jonathan Glazer. Celui-ci s’était fait remarquer en 2000 avec le film noir (et très coloré) Sexy Beast avec Ray Winstone et Ben Kingsley, et qui entre-temps n’avait signé que le déjà déroutant Birth, en 2004, avec Nicole Kidman séduite par un gamin de dix ans affirmant être la réincarnation de son mari décédé… De toute évidence, le réalisateur aime les sujets déroutants. Scarlett Johansson campe ici une véritable « body snatcher » errant dans une Ecosse glacée, une sorte de prédatrice se nourrissant de proies humaines consentantes, tuées dans d’étranges ballets oniriques. On est libre d’aimer ou pas ce film très « arty« , mais il faut reconnaître que l’actrice réussit une sacrée prise de risque. A l’heure où elle incarne le nouveau fantasme sexy pour une bonne partie du public planétaire, Scarlett Johansson ose ici une expérience radicalement différente de ses films habituels. Méconnaissable sous sa perruque brune, volontairement désincarnée par la mise en scène, « déshumanisée », elle aborde de parfaits inconnus (véritablement filmés à leur insu dans les rues d’Edimbourg) en improvisant de faux flirts (jolie mise en abyme de son propre travail de comédienne, puisqu’elle joue ici une créature se faisant passer pour quelqu’un d’autre).

Pour autant, le film laisse perplexe… Le réalisateur choisit délibérément de mettre en avant des expérimentations visuelles et sonores déroutantes, comme cette saisissante scène de « digestion » vécue de l’intérieur par une des victimes de la jeune femme. On n’est pas très loin de David Lynch, impression (un brin facile) renforcée par la rencontre, dans le film, entre Scarlett Johansson et un jeune « homme-éléphant » atteint de neurofibromatose (ce n’est pas un maquillage), qui éveille chez elle des sentiments tout à fait inconnus. Sans forcer, le réalisateur sait aussi provoquer le malaise ; la séquence de la noyade sur la plage, se concluant sur le gros plan d’un petit enfant abandonné, pleurant alors que le bruit des mouettes envahit la bande-son, est sans doute le moment le plus perturbant du film. Mais, malgré la fascination indéniable qu’il exerce, Under the Skin reste difficile à appréhender et aurait sans doute gagné à n’être qu’un (long) court-métrage… 

Ludovic Fauchier.

 

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La fiche technique :

Réalisé par Jonathan Glazer ; scénario de Walter Campbell et Jonathan Glazer, d’après le roman de Michel Faber ; produit par : James Wilson, Nick Wechsler, Gillian Berrie et Alexander O’Neal (BFI / Film4)

Musique : Mica Levi ; photo : Daniel Landin ; montage : Paul Watts

Distribution Grande-Bretagne : StudioCanal

Durée : 1 heure 48

Caméras : Arri Alexa Plus, et One of Us-Cam

En bref… TRANSCENDANCE

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TRANSCENDANCE, de Wally Pfister

L’histoire :

une conférence donnée par le professeur Will Caster (Johnny Depp), génie de la recherche en intelligence artificielle, est au centre d’une controverse dans le monde scientifique ; avec sa femme Evelyn (Rebecca Hall), Will a développé des idées audacieuses faisant de lui un champion du transhumanisme : il est persuadé que, dans un avenir proche, il sera possible d’élaborer un ordinateur capable d’enregistrer, de dupliquer et de ressentir les infinies nuances de la conscience humaine. Mais les activistes du RIFT, opposés au développement de ces nouvelles technologies, sont d’un autre avis, et organisent des attentats ciblés et synchronisés pour faire passer leur message. Un homme tire sur Will et se suicide, tandis que des dizaines d’experts sont tués sous les yeux du professeur Joseph Tagger (Morgan Freeman), miraculeusement rescapé.

Opéré avec succès, Will répond aux questions de l’agent du FBI Buchanan (Cillian Murphy) ; Will et Evelyn ont aidé Tagger à concevoir un superordinateur quantique, P.I.N.N., capable d’imiter l’intelligence humaine. Mais la balle avec laquelle on a tiré sur Will était irradiée au polonium, et celui-ci est condamné à mourir de mort lente en quelques semaines. Evelyn convainc Max Waters (Paul Bettany) de voler des processeurs de P.I.N.N., et d’enregistrer les mots et pensées de Will durant son agonie, mettant ainsi en œuvre le programme « Transcendance ». Quand Will, décédé, réapparaît sur le programme informatique qu’ils ont créé, personne n’est en mesure de deviner les évènements qui vont se produire. Bree (Kate Mara), membre du RIFT, kidnappe Max afin de l’obliger à dénoncer Evelyn, déterminée à faire survivre l’esprit numérisé de son défunt mari…

 

Transcendence 02

La critique :

La science-fiction, ces dernières années, a de nouveau le vent en poupe à Hollywood, aidée en cela par les succès au box-office d’Avatar, Gravity ou Inception. Transcendance se situe dans la droite lignée de ce dernier, ce qui n’étonne pas, puisque le film est produit sous l’égide de Christopher Nolan et son épouse Emma Thomas ; et il marque la première réalisation de Wally Pfister, chef opérateur attitré de Nolan depuis leurs débuts. Pour parfaire un peu plus le lien, Pfister rassemble autour de Johnny Depp un casting essentiellement composé de vedettes familières de l’univers de Nolan, occupé de son côté à tourner le très attendu Interstellar. On retrouve ainsi des acteurs « nolaniens » tels que Rebecca Hall (Le Prestige), Cillian Murphy (Inception et la trilogie Dark Knight) et Morgan Freeman (également les Dark Knight), auxquels se sont joints Paul Bettany et Kate Mara. Tout ce petit monde évolue dans une intrigue a priori passionnante, un vrai sujet de SF contemporaine en phase directe avec la réalité scientifique : le transhumanisme, « doctrine » scientifique naissante, controversée s’il en est, plaidant en faveur d’une fusion imminente entre l’humain « organique » et la machine. Les spécialistes de l’intelligence artificielle s’opposent passionnément depuis des années sur la possibilité de transférer la conscience humaine dans un superordinateur, ou de « réparer » le corps humain par la nanotechnologie de pointe. Des idées bien réelles, posant des problèmes éthiques majeurs, et qui avaient tout pour donner lieu à un film unique. Malheureusement, le film de Pfister ne remplit qu’à moitié ses ambitieux objectifs.

 

Transcendence 01

Transcendance, sans être objectivement mauvais, n’emporte pas plus l’adhésion que cela, probablement à cause d’un relatif manque d’audace dans son écriture. L’univers évoqué dans le film apportait avec lui de très intéressantes prémices, mais celles-ci semblent plus survolées qu’approfondies. Le film est techniquement impeccable (on n’en attendait pas moins de la part de l’ancien chef-opérateur de Nolan), mais joue trop la sécurité avec une histoire d’amour entre ses deux personnages principaux, laissant de côté les idées les plus folles et les plus inquiétantes du script, comme ces humains « réparés » par Will et dont le libre arbitre est transformé en esprit de ruche. Rebecca Hall, cependant, s’en sort mieux que Johnny Depp, ici limité par le fait qu’il joue un personnage « désincarné ». La prestation de la comédienne , entre inquiétude et tristesse, est l’un des bons points du film. On aurait aimé aussi voir les points de vue des autres personnages du film un peu plus développés, notamment ceux de la cyberterroriste jouée par Kate Mara (House of Cards) ou le brave collègue incarné par le toujours bon Paul Bettany. Malheureusement, les personnages secondaires ont le plus souvent l’air d’être dépassés par les évènements, et n’intéressent pas vraiment le spectateur. Dommage, aussi, que le bouleversement social et spirituel qu’amène le transhumanisme soit réduit dans le film à une simple menace sectaire, réglée à coups de roquettes. Le récit aurait sûrement gagné en intérêt si Pfister avait poussé un peu plus loin l’extrapolation : un « ordinateur humain » étendant sa conscience à la planète entière via la nanotechnologie, ce n’est quand même pas rien…

Trop prudent, Transcendance préfère jouer sur les sentiers plus rassurants d’un film intimiste. Tant pis pour ceux qui attendaient l’équivalent d’un Brainstorm de l’ère numérique…

Ludovic Fauchier.

 

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ci-dessus : un documentaire sur le transhumanisme, diffusé sur France 2.

(NOTE : personnellement, je n’ai pas regardé ce reportage en entier, et je n’ai pas d’opinion tranchée sur le sujet… L.F.)

 

La fiche technique :

Réalisé par Wally Pfister ; scénario : Jack Paglen ; produit par : Kate Cohen, Broderick Johnson, Andrew A. Kosove, Annie Marter, Marisa Polvino, Aaron Ryder, David Valdes, Brad Arensman, Yolanda T. Cochran, Mary Regency Boies et Scott Robertson (Alcon Entertainment / DMG Entertainment / Straight Up Films / Syncopy) ; producteurs exécutifs : Dan Mintz, Christopher Nolan et Emma Thomas

Musique : Mychael Danna ; photo : Jess Hall ; montage : David Rosenbloom

Décors : Chris Seagers ; direction artistique : Dawn Swiderski ; costumes : George L. Little

Effets spéciaux visuels : Nathan McGuinness (Double Negative / Stereo D) ; effets spéciaux de plateau : Scott R. Fisher

Distribution USA : Warner Bros. / Distribution International : Summit Entertainment / Distribution France : SND 

Caméras : Arriflex 235 et 435 ES, Panavision Panaflex Millennium Xl2 et Platinum, et Phantom Flex

Durée : 1 heure 59



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