Plus de trois ans d’existence pour ce blog qui a dépassé les 100 000 visiteurs depuis plusieurs mois déjà !
L’occasion pour moi d’adresser un grand merci affectueux à tous ceux, ma famille, mes amis, mes proches et tous ceux qui sont venus lire des textes de plus en plus copieux au fil du temps, et qui ne cessent de m’encourager dans cette voie. Un énorme merci également adressé à tous les internautes qui auront jeté un œil sur ces pages, j’espère que vous continuerez à visiter celles-ci. N’hésitez pas à écrire, remarques, louanges ou critiques (constructives, cela va de soi) sont toujours les bienvenues.
Constatant que depuis ce temps, les seuls films passés au crible étaient les sorties récentes, il me semblait dommage de passer à côté de l’occasion de revisiter des films plus anciens. Difficile de trouver un angle d’approche solide pour parler de films des années 1960, 1950, etc. … ou relativement plus récents, comme ceux des années 1970 et 1980 qui font maintenant partie des «grands anciens» aux yeux du jeune public. Finalement, la profusion des remakes, «préquelles», et autres «spin-offs», bref de tous ces barbarismes à l’anglaise fleurissant dans le langage courant, m’a donné une idée pour une nouvelle rubrique : faire un retour sur un classique, un «film culte» qui est entré dans les mémoires cinéphiles au fil des ans, au point qu’une nouvelle version sort sur les écrans.
«Les remakes, c’est nul…»
On connaît la chanson depuis longtemps, mais le but de cette rubrique n’est pas de commenter si cela se confirme à tout bout de champ… Certes, le procédé provoque souvent la colère justifiée des amoureux du film original «copié» avec plus ou moins d’inspiration… Mais il en existe par ailleurs d’autres totalement défendables (comme LES SEPT MERCENAIRES, par exemple, qui n’a pas à rougir par rapport à son illustre modèle, LES SEPT SAMOURAIS). Là n’est pas le sujet de ce texte.
Il s’agit de revenir en détail sur l’œuvre originale, d’essayer de comprendre ce qui fait sa réussite, que ce soit son travail de mise en scène ou bien son rapport avec son époque. C’est aussi l’occasion de faire découvrir le film original à ceux qui l’auraient manqué, et de revenir sur des films parfois très mal accueillis à leur sortie, mais que le temps et la mémoire collective ont finalement rétablis à leur juste valeur.
Le film inaugurant cette rubrique a justement eu droit à un accueil semblable en 1982, année bénie du Fantastique, avant d’avoir de nos jours droit à une «préquelle» que vous pouvez voir en ce moment sur les écrans. Enfilez vos parkas, équipez-vous d’un lance-flammes, méfiez-vous des chiens de traineau trop calmes comme de vos coéquipiers… Et mettez le cap sur une base scientifique au fin fond de l’Antarctique, dans un enfer concocté par un maître en la matière. On s’y sent… tout chose !
Ludovic Fauchier